Quelque part entre ma « conversion » du catholicisme au satanisme et mon apostasie publique (concrètement entre la mi 2016 et la mi 2017), j’ai créé un blog éphémère, « Occulture », dans lequel je tentais de mettre des mots sur les changements qui s’opéraient en moi, sans être trop transparent. Voici son premier billet (sur cinq) :
Un des traits les plus frappants de l’occulture, et l’un des plus troublants pour les observateurs extérieurs, réside dans l’auto-identification de certains de ses acteurs à des catégories discursives connotées jusqu’alors négativement et/ou imaginaires. Ainsi, dès la fin du 19ème siècle, mais surtout dans le sillage de l' »occult revival » des années 1960, des individus et des communautés ont affirmé être des « satanistes », des « sorcières », ou encore, un peu plus récemment, des « vampires » ou des « loup-garous ».
La tentation est grande, soit de les considérer comme des fous en marge de la société et dénués de toute espèce d’intérêt ou d’importance, soit de les juger à l’aune des connotations fortement négatives qui sont traditionnellement associées à ces catégories auxquelles ils s’identifient.
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